Il est clair que plus le monde semble chaotique, plus l’extérieur est
troublant, plus ça demande de faire la clarté en soi, de se positionner dans
ses choix, de s’ancrer dans sa réalité.
Moins on s’éparpille, moins on se
projette vers l’extérieur, mentalement et émotionnellement et plus on se sent
serein, puissant, confiant, malgré ce
qu’on peut percevoir dans le monde. Et d’ailleurs comme le mental ne peut pas
être à la fois focalisé sur le cœur et sur l’extérieur, lorsqu’on vient au
centre de l’être, l’extérieur ne suscite plus de réaction.
Peu à peu, à mesure
que le mental émotionnel se stabilise, s’équilibre, ce que vit le monde ne nous
touche plus.
Ce n’est pas une fuite non plus mais plutôt la conséquence d’une
évidence, la vision depuis le cœur est claire, on sait où se situe notre
responsabilité, notre potentiel et notre champ d’action.
Notre potentiel se déploie depuis cette reconnaissance de qui nous sommes
et la conscience que c’est la part divine, éclairée, beaucoup plus vaste, qui
agit, qui crée, qui a tous pouvoirs.
Le premier, c’est d’apaiser la personnalité et d’éclairer sa
vision.
Les outils sont la transparence envers soi, la capacité à se positionner
dans le centre et à choisir à chaque instant la paix et l’unité.
La transparence permet de voir en soi, de distinguer les rôles, les
personnages, de l’être véritable.
Nous avons le réflexe de projeter vers l’extérieur, par instinct de
survie, ce que nous ressentons en nous-même, ce qui nous dérange.
De ce fait
nous nous éparpillons et nourrissons l’illusion, l’illusion de l’impuissance,
du pouvoir et des jeux de rôle.
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