Pas évident de faire de l’accueil émotionnel, un réflexe premier !
Je constate que j’ai libéré pas mal de peur ou du moins de sa charge
énergétique et pourtant il semble qu’elle continue de diriger ma vie, du moins
d’être active. Son emprise est fortement diminuée mais elle continue de
manipuler plus ou moins mon état d’être.
Déjà, libérer la peur de la peur peut constituer un jeu délicat. Je
choisis volontairement ce terme pour ne pas nourrir les schémas duels, pour ne
pas créer des fantômes, donner corps à la peur et toutes ses créations.
On peut constater que chaque état d’être produit des fruits dans
l’instant et à long terme. On peut sentir combien l’amour nous libère de tous
les schémas de prédation et peut donner à la peur une toute autre
apparence.
Toutes les hypothèses à propos des extra-terrestres manipulateurs
généticiens me semblent encore être le fruit de notre difficulté à regarder nos
peurs en face.
C’est aussi la conséquence de notre incompréhension face à la dualité, à
ce caractère double que nous portons.
L'incompréhension crée une barrière, une forme de résistance.
On cite en référence, les écrits de personnes qui ont utilisé des
plantes hallucinogènes. Le point commun réside dans l’usage de ces
psychotropes. Je ne nie pas qu’il existe une réalité, ou même plusieurs
réalités parallèles mais je n’oublie pas que l’incarnation est une
"école" et le corps humain possède un outillage sensoriel permettant
d’appréhender le monde.Si nous sommes coupés en apparence du monde invisible,
ça n'est pas un hasard ni même une punition, au contraire, ça me semble
beaucoup plus sage!
Que les règles du jeu aient été fixées par des entités extra-terrestres
ne me semble pas stupide mais quel intérêt de nourrir l’idée que le mal est aux
commandes ?
Depuis des millénaires, l’homme s’identifie à son esprit pensant qui est
limité par nature. Mais ça n’est ni une punition, ni une arnaque, c’est tout
simplement un contexte favorable, un moyen de grandir, d’accéder à la
souveraineté, de devenir autonome, selon le jeu des contraires qui mettent en
évidence deux chemins.
Soit celui de la peur, soit celui du cœur. Sur le chemin du cœur, la
peur reste présente mais on ne s'identifie plus à elle. On apprend à la
"dégonfler" à l'amener à un point où elle n'a plus de pouvoir, où
elle est neutre.
Évidemment, pour le mental qui adore ce qui est complexe, ça n’est pas
suffisant. Comme ce dernier à une grande faculté d’imagination, il suppose que
tout ce qui est mystérieux, tout ce qu’il ne comprend pas est hyper compliqué,
sinon il « verrait ».
« Heureux les simples d’esprit » Quand on s’autorise à voir avec
les yeux du cœur, on constate que la dualité est un cadre qui permet de
connaitre la nature véritable de l’humain, par contraste, par ce choix basique
entre la peur ou l’amour. Puis nous comprenons que le choix se situe au niveau
de l’identification. Puis, on passe du choix à l'acceptation de ce qui est, une
fois qu'on sait qui on est vraiment.
Oui nous avons un cerveau reptilien dont les automatismes tels que la
respiration, le battement du cœur, maintiennent le corps en vie mais, le cœur
est aussi une intelligence dont la puissance électrique et électromagnétique
est nettement supérieure à celle du cerveau. Ce qui implique que tout ce qui
est produit par le mental n’est pas ce que nous sommes en totalité, ça n’est
qu’une perspective particulière, partielle de la réalité.
Nous avons le choix entre s’identifier aux pensées, aux croyances, à
l’ego ou de s’identifier à l’ensemble de ce qui nous constitue en considérant
le cœur comme notre socle éternel. La porte de notre être véritable, son
expression pure qui insuffle ses énergies afin que l’être, la personnalité se
reconnaisse en cet aspect.
La sensation d’être manipulé vient selon ce que je crois, du fait que
nous sommes dans un corps physique limité, pas tant par son enveloppe ou ses
besoins, mais par nos croyances. Une croyance se construit par défaut, lorsque
nous sommes face à quelque chose d’inconnu et que nous activons une des
stratégies de l’ego qui consiste à refouler dans l’inconscient tout ce qu’il ne
peut pas traiter.
Nous accumulons des bulles d’incompréhension qui créent une pression
telle que nous pouvons alors développer une maladie. Nos peurs refoulées
amplifient chaque fois que nous sommes en mode de survie.
Depuis des millénaires, nous avons accumulé tant d’émotion refoulées qu’elles
apparaissent aujourd’hui comme des monstres indomptables.
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