par Lilaluz
Nous vivons dans un monde d’argent où même le temps s’achète. On
justifie son passage sur Terre par des médailles, des récompenses et des
diplômes, des augmentations de travail, de salaires ou des primes, on
justifie sa vie continuellement par des efforts qui visent à éblouir
autant qu’on le peut le monde extérieur : mais aucun de ces efforts ne
donne le sentiment d’être arrivé quelque part, et il faut toujours
augmenter la part donnée vers l’extérieur pour rester dans cette course
qui ne mène nulle part et finit par nous éloigner de nous-mêmes.
Chacun d’entre nous se sent contraint de valoriser ce temps imparti
en réalisant des actions qui rapidement se pressent en routine, en
choses à faire impérativement. Cette pression invisible nous donne la
sensation d’être important, d’être occupé, d’avoir notre place au sein
d’un monde exigu où tout se bouscule et s’agite où garder l’équilibre
est une question de vie et de mort, de précipitation et d’anticipation.
L’homme pressé en soi marmonne déconfis qu’il n’a pas le temps, que
demain le temps sera plus clair, demain il rattrapera le temps perdu
qu’il n’a pas aujourd’hui à perdre inutilement en plaisir de vivre.
Comme tous les jours mesurent le même nombre d’heures, que la règle
cyclique ne varie pas beaucoup, l’homme pressé meurt essoufflé, oublié
par le Temps, sans jamais avoir vraiment appris à respirer !
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