Dans notre société, quantité d’humains se définissent par
leur souffrance ou leur maladie. Chérissant et dorlotant ce qui les habite
comme un trophée bien gagné. C’est comme si nous avions seulement la possibilité
de nous reconnaitre à travers nos failles et non à travers qui nous sommes.
Nous avons pris ce fonctionnement comme normal et nous le répétons à l’infini.
On se crée un rôle avec ses douleurs ou ses traumatismes qui
deviennent pervers avec le temps. Interrogeons nous vraiment sur notre relation
avec notre passé ou notre maladie et soyons pleinement honnêtes afin d’en
changer notre regard.
Les gros traumatismes et les grosses maladies sont le passeport pour la
plainte.
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