Pour certains écologistes, la terre est une entité vivante
à laquelle participent tous les êtres vivants. Alors, l’harmonie consisterait,
comme pour les Stoïciens, à se fondre dans la nature jusqu’à la disparition de
l’individualité. « Je suis celui qui a été cheval, et puis arbre, et qui
est homme maintenant », dit Marc Aurèle. On est une miette du Tout, mais
une miette éternelle. Un humain, une conscience, certes. Mais un instant,
seulement.
Pour autant, vivre selon la nature ne suppose pas
de s’abstraire de soi. Car cela revaudrait à s’abstraire de la nature. Celle-ci
désigne ce qui nous héberge et ce que nous hébergeons. Il s’agit plutôt
d’harmoniser notre nature avec la nature. Pas d’abnégation mais au contraire
c’est par une affirmation de sa présence que l’être humain s’offre à la nature.
Dans le monde de l’immanence, l’homme est sujet. Il pense, il agit à partir de
ce qui est, dans ce qui est, vers ce qui est. C’est à lui-même qu’il rend des
comptes. Ses actes ne visent aucune récompense divines – sont-ils néanmoins
désintéressés ? Ses idées ne craignent pas le jugement de Dieu – elles
n’en sont pas moins morales.
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