Publié par Lydia le 21 déc, 2013 sous CHRONIQUES, DIVIN COMME LES AUTRES, Lydia, MANCHETTES |
Quand on a souffert, peu importe la raison, le degré d’injustice, de
rejet, d’abandon, de trahison ou d’humiliation qu’on ait subi, ce qui en
mesure l’intensité, c’est la façon dont nous l’avons vécu, encaissé,
traduit et les séquelles que nous en gardons. Il n’y pas de hiérarchie
dans la souffrance ni d’ailleurs dans la valeur d’une personne. A
l’image du monde qui se dispute pour savoir quel est le peuple qui a le
plus souffert et donc qui mérite la plus grosse réparation, ce qui est
vécu à l’intérieur, peut être estimé par celui qui l’a ressenti dans sa
chair.
La seule chose certaine, c’est que nous pouvons guérir par nous-même.
Je dis bien par nous-mêmes. Lorsque nous cessons de définir les
différents aspects qui nous composent en terme de mauvais, de bon ou de
meilleur, nous sommes dans l’illusion et nous nous privons de la joie
qu’apporte la décision de vouloir se prendre entièrement en main.
Littéralement.
Je viens de m’adresser à ces parts intérieures de façon sincère en
les considérant comme des aspects valables et légitimes, dont je ne peux
me défaire parce qu’ils sont moi toute entière.
La souffrance vient de la lutte permanente, du fait qu’en rejetant un
des aspects de notre être, peu importe ce qu’il est, nous reproduisons
les mêmes scènes que nous avons subies et qui nous maintiennent encore
aujourd’hui dans la souffrance.
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