Pourquoi s’engager dans le monde si tout est illusion ?
En réponse à la question d’un lecteur « À quoi servent les Illuminati ? »
Si JE sais, c’est que je suis le Soi. Dans ce cas, si j’agis, c’est que je commande à l’ego d’agir. Il est mon serviteur. Si je ne sais pas, je me prends pour l’ego, et je vis mon incarnation comme si c’était une réalité, sans aucun recul, avec toutes les émotions qui y sont liées, sans consacrer ces actions et ces résultats à un Grand But qui dépasse et contient les petits buts poursuivis par l’ego. Quand il n’y a que les petits buts, seul l’ego agit, décide, et souffre donc d’obtenir des résultats qui ne sont pas ceux qu’il voulait mais ceux nécessités par le Soi.
C’est pour échapper à cette souffrance que l’ego préfère dormir, n’agit pas toujours. Souvent il n’est pas vraiment impliqué avec une infatigable passion à la réalisation de grandes choses. Pour éviter de se regarder en face dans l’échec et l’impuissance, l’ego préfère laisser les autres décider, attribuer la responsabilité à autrui, se faire prendre en charge, subir tel une victime. Et puis il y a quand même ceux qui n’ont peur de rien et vont toujours plus loin, qu’on admire, qu’on envie, qu’on déteste parfois. Parce qu’eux sont animés par une foi, une communion avec le Soi dont leur personne n’est qu’un instrument provisoire auquel ils ne sont pas attachés. Ils ne sont donc pas victimes. Le résultat n’est pas leur affaire, ils font parce qu’ils sont inspirés pour cela, et ce qui viendra sera bien. Qu’ils soient artistes, constructeurs, sportifs ou hommes politiques, on ne peut s’empêcher de les regarder comme des extraterrestres, des modèles inaccessibles. Pourtant la différence n’est pas grande. Eux ont simplement compris que l’incarnation est un jeu qu’il faut jouer, et jouer d’autant plus qu’il n’y a pas d’enjeu : le but est toujours présent, rien ne peut y échapper, aucun hasard ne peut interférer, l’inconscient est le plus fort. Et l’outil, l’ego, la vie, n’en est que la manifestation. Sans manifestation de mouvement c’est qu’il n’y a pas de but. C’est pour cela qu’il est toujours sain de juger les intentions. Les intentions se lisent dans les résultats obtenus. Clairement. Même si elles ne sont pas toujours pleinement conscientes. Si je vis une chose ou fais subir quelque chose à autrui, c’est que telle était mon intention. Définitivement.
Lire la suite sur : http://lapressegalactique.net/2013/12/22/illusion-et-incarnation-2/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire