Plusieurs d’entre nous sommes réticents à traiter ou à libérer la colère. C’est parce qu’elle est d’une telle puissance que nous pensons que, si nous la perdons, nous ne serons plus en mesure de nous défendre ou de défendre les autres. Bien qu’elle ait pu aider des gens à se sortir de la dépression ou de relations abusives, la colère n’est pas la seule alternative.
En réalité, la colère est un degré au-dessus de la peur. Elle a la couleur de l’énergie de la peur, mais d’un ton plus prononcé et c’est de là que l’ombre prend naissance. Elle est en fait, très destructive, tant pour nous que pour les autres autour de nous.
Donc, il y a deux croyances dont il faut se libérer. La première est de croire que si nous libérons la colère, nous deviendrons plus vulnérables; et la seconde est que la colère est nécessaire pour appuyer nos convictions.
Maintes fois, c’est notre colère qui nous propulse à faire quelque chose, pour cesser une guerre, par exemple. Et souvent, il n’y a que la colère pour nous faire entendre et nous faire comprendre par ceux qui nous mènent par le bout du nez ou qui nous marchent sur les pieds; ils cessent alors d’agir ainsi. Et c’est une bonne chose. Mais une fois que nous aurons contacté notre pouvoir, nous n’aurons plus besoin de la colère pour nous exprimer, puisque nous aurons alors de meilleurs outils pour le faire.
La colère peut nous amener à perdre notre sang froid. Quand nous perdons notre calme, nous pouvons blesser d’autres personnes émotionnellement, psychologiquement ou physiquement. Nous perdons notre contenance, notre équilibre.
À lire sur : http://lapressegalactique.net/2013/12/15/exercice-de-liberation-de-la-colere/
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