Publié par LaPresseGalactique.org le 16 jan,
2015 sous RÉFLEXION
Il est difficile de trouver les mots qui apaisent,
qui réparent et qui soignent. Il y a des drames dans la vie, qui rendent muet
de douleur et de surprise…
Nous avons tous en nous cette petite faille où se glisse sournoisement
l’illusion de la sécurité et du déni. Quand l’Homme se pense à l’abri, il vit
reclus dans sa bulle et reste sourd aux appels de détresse qu’hurlent les gens
autour.
Mais quand vient le drame qui fait éclater la bulle, l’homme se sent
soudain vulnérable, alors le voilà qui semble plus attentif et lucide. La bulle
s’en est allée, l’heure de la conscience a sonné.
Cette dernière semaine, mes compatriotes français et moi-même, avons
subi un traumatisme qui nous a soudainement sorti d’une léthargie profonde.
Mais il en est chaque jour ainsi dans le monde. Un seul drame ne doit
pas voiler la violence qui règne chaque jour au sein de l’humanité. La barbarie
n’est pas neuve, elle survit depuis le premier homme et chacun l’a vécu plus ou
moins directement dans son existence. Elle n’épargne personne et frappe au
hasard des destins et des vies.
Nous, humains, ne voyons que les murs de nos frontières, comme si
l’extérieur n’était pas digne d’exister. Et par soucis d’ordre et d’illusion,
nous aimons compartimenter, catégoriser et étiqueter les autres. Les
stigmatiser, les humilier, les railler mais surtout, surtout ne pas comprendre
leurs différences et les aimer.
Voici que le chaos a une nouvelle fois soufflé sur ce château de cartes
branlant… Peut-être alors, qu’il est temps.
Oui, il est temps, mes amis ! De laisser aller ces briques de préjugés,
ces murs de haine et de violence, ces barbelés d’indifférence et ces parpaings
de souffrance que l’on se renvoie à la figure !
Jamais la haine n’a marché ni offert de solutions viables et efficaces !
Depuis le fond des âges, l’Homme se divise et se déteste. Nous venons
tous du ventre de nos mères, il n’y a pas un seul d’entre nous qui ne soit plus
digne de vie qu’un autre. Nous sommes venus en ce monde avec la même innocence,
la même vulnérabilité, la même soif de vivre et cette même recherche de Paix.
Ce n’est qu’en grandissant dans les vérités erronées de ces bulles
communautaires, en grandissant dans ces prisons sociétales, que petit à petit,
nous avons perdu notre instinct du coeur pour celui de l’illusion et du profit.
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