L’histoire n’est pas nouvelle, mais elle ne cesse
de se répéter.
Lorsqu’un être a atteint le point d’intoxication,
dans son orgueil, qu’il se manifeste sous forme de prétention humaine,
d’impression de supériorité intellectuelle ou spirituelle, de redresseur de
tort, il choisit de préférence, dans les temps présents, de rester en retrait
de tout instructeur ou maître spirituel authentique, désormais appelé aidant
spirituel avéré ou relais incarné de la Hiérarchie divine. En effet,
l’orgueilleux trouvera toujours à redire de ce que cet enseignant est, de ce
qu’il fait ou de ce qu’il dit.
Par exemple, il pourra rejeter un maître avéré en
se fondant sur des croyances religieuses, théologiques, historiques,
scientifiques ou personnelles, ce qui l’amène à le contester et à le désavouer,
cherchant toujours chez lui la petite bête, la petite erreur possible dans son
discours, sa conduite ou sa manière d’être. Ou il opinera que l’ère de
cette forme d’Initiation est révolue, qu’il n’a pas besoin d’aide pour
découvrir la Voie, à moins qu’il prétexte plutôt que tel maître particulier ne
répond pas à ses critères, s’il ne se permet pas, ne pouvant pas le crucifier,
de tenter de monter un complot contre lui, afin de le démasquer dans ses
présumées imperfections et impostures.
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