Porté à votre conscience par Arcturius,
Si cette étape est normale chez l’enfant, l’adulte qui reste englué dans cette recherche d’attachement à l’autre attendra également de lui, de manière inconsciente, qu’il vienne combler des besoins chez lui, pour se sentir sécurisé.
Nous retrouvons l’attachement dans bien des domaines de notre vie car il résonne en général, pour celui qui est « attaché », comme quelque chose de rassurant et de stable.
On s’attache à des biens matériels ou à notre lieu de vie parce qu’ils nous renvoient une forme de sécurité ; on préfèrera s’orienter vers des contrats à durée indéterminée que vers des contrats courts parce qu’ils représentent eux aussi une plus grande sécurité ; on s’attache parfois à nos blessures parce que l’on finit par s’habituer à notre souffrance, dont on a appris à s’accommoder, au lieu d’entamer un chemin de guérison intérieure qui pourrait perturber tout notre petit monde ; on s’accroche à certaines croyances, parfois toutes faites par le groupe auquel on appartient, parce que cela nous rassure de rejoindre l’opinion générale au lieu de se forger la nôtre et risquer de passer pour un marginal, et j’en passe.
Il est fréquent de confondre l’amour et l’attachement et plus nous sommes attachés à une personne et plus nous avons le sentiment de l’aimer profondément.
Mais est-ce vraiment exact ?
À lire sur : http://www.arcturius.org/chroniques/amour-et-attachement/
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