L’Ego spirituel – le foyer de conscience et d’identité spirituelle – de l’homme se meut dans l’éternité comme un pendule qui oscille entre les heures de la naissance et la mort. Mais si ces heures qui marquent les périodes de vie terrestre et de vie spirituelle sont limitées dans leur durée, et si la série de ces étapes à travers l’éternité, entre le sommeil et la veille, entre l’illusion et la réalité, a un commencement et une fin, le pèlerin spirituel n’en est pas moins éternel.
La réalité de ce pèlerinage
se trouve surtout dans les heures de la vie post mortem où,
désincarné, l’être humain se retrouve face à face avec des vérités essentielles,
et non plus avec les mirages de ses existences terrestres passagères. Malgré
leurs limites, ces intervalles n’empêchent cependant pas l’Ego de suivre sans
dévier – bien que graduellement et lentement – le chemin qui l’amènera jusqu’au
point de sa dernière transformation où, ayant atteint son but, il devient
lui-même un être divin. Ces intervalles et ces étapes aident à atteindre le
résultat final au lieu d’en entraver la réalisation. Et, sans de tels
intervalles limités, l’Ego divin ne pourrait jamais atteindre son but ultime.
De même que l’abeille
recueille son miel de chaque fleur qu’elle visite et laisse le reste en pâture
aux vers de la terre, de même notre individualité spirituelle ne recueille de
chaque personnalité terrestre, dans laquelle karma la force à s’incarner, que
le nectar des qualités spirituelles et de la soi-conscience ; elle réunit
l’ensemble de ses récoltes en un tout unique et sort finalement de sa
chrysalide comme un être un glorifié.
Pour lire la suite : http://channelconscience.unblog.fr/2015/04/04/comprendre-les-metamorphoses-de-lame/
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