samedi 25 avril 2015

Projet Conscience pour donner un sens

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À quoi bon tout ce cirque, me direz-vous ? Si le divin sommeille déjà en nous, quelle est l’utilité de venir sur Terre ? Pourquoi séjourner dans un monde matériel si nous n’avons rien à y acquérir et que tout est déjà en nous ? L’idée semble un peu tordue en effet. Pourtant, elle est loin de l’être. Avant d’entreprendre le voyage de l’incarnation, l’être est tel la goutte d’eau dans l’océan ; cette dernière en fait partie intégrante sans distinction, sans individualisation. Pour se connaître en tant qu’individu et pour reconnaître son unicité, elle doit s’extraire de l’océan et devenir une goutte. Ainsi seulement, elle peut être observée de manière individuelle par rapport à cet ensemble dont elle est issue. Il en est de même avec l’être humain. Les voyages sur Terre lui permettre de se détacher du monde de l’unité afin de s’observer et de prendre conscience de sa nature et de son potentiel.

Le cycle des incarnations sert l’ouverture de conscience de l’être ; ce que je nomme autrement « Projet Conscience ». Chaque être vient sur Terre pour recouvrer qui il est dans son essence profonde et quel rôle il joue dans ce tout dont il fait partie. Il a besoin de la matière – ce milieu d’expérimentation qui lui permet d’examiner ses pensées et ses émotions – pour prendre conscience de ce monde intérieur qui l’habite. Quand il se trouve dans le monde de la pensée abstraite (plan causal), dans le monde de la pensée concrète (plan mental) ou dans le monde des émotions (plan astral), il ne peut réellement en mesurer la portée. Le monde matériel le projette en dehors de ces mondes intérieurs et ainsi il peut saisir l’impact de ses pensées et de ses émotions parce qu’il les ressent dans le corps physique.

La Terre est donc un endroit privilégié d’observation à travers l’expérimentation. Le problème, c’est que durant l’incarnation, nous oublions complètement que nous venons ici-bas pour cela. Nous vivons l’incarnation comme si nous étions complètement déconnectés de ces mondes intérieurs et nous avons peine à comprendre la projection se déroule sous nos yeux. Cela est d’autant plus probant dans le monde matérialiste où tout nous ramène en dehors de nous. Plus nous accordons d’importance à l’extérieur, moins l’incarnation a de sens.

Nous ne venons pas ici-bas pour apprendre quoi que ce soit, car nous savons déjà. Nous sommes cette connaissance innée. Nous sommes l’amour, la joie et la paix. Mais ce qu’on nomme le voile de l’incarnation, c’est-à-dire cette sensation d’éloignement de notre essence créé par la présence des corps énergétiques et du corps physique, crée l’illusion d’être séparé de cette essence dont nous sommes issus. Le cycle des incarnations vise à retrouver cette sensation d’unité avec le tout – et donc ce savoir inné – tout en étant incarné. Pour cela, il est nécessaire de revenir au centre de soi. Toutes les expériences terrestres visent donc à ré-apprendre à être Soi unifié dans un monde de dualité. 


 

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