Les premières gelées sont arrivées annonçant l’hiver. Un temps de repos
pour la terre, la nature qui appelle l’humain à se poser, se centrer, se dorloter,
se calmer, se blottir en son cœur sacré. Un temps pour faire le bilan, pour
tirer le meilleur des expériences passées, pour intégrer l’acceptation de ce
qui est et en apprécier les effets bénéfiques.
Quand on cultive un jardin, on comprend l’importance de ce temps de
repos qui prépare la terre à recevoir la semence. Les basses températures
éliminent les parasites et le végétal sommeille. Chaque plante se laisse
dépouiller de ses apparats pour faire place à la nouveauté. La planète nous
appelle à faire confiance à la source pour s’abandonner en son sein et tout
comme elle, laisser aller nos créations de l’année passée.
L’invitation à faire silence n’a pas été entendue et j’ai essayé de
monter mon taux vibratoire en écoutant de la musique pour trouver l’élan mais
ça n’a pas fonctionné. J’ai tapoté sur les touches du clavier synthétiseur sans
réussir à entrer dans le flot. J’ai l’impression que plus grand-chose ne me
fait envie en ce moment.
Le fait de lâcher les croyances, me transforme et les repères sont
brouillés, ce que j’aimais faire avant, ne semble plus trop m’attirer. Je me
sens paumée, ou plutôt comme dans une pièce vide que je devrais meubler sans
avoir aucune idée de ce que je vais y mettre. Après tout pourquoi ne pas
profiter de cet espace libre et appeler la source à le remplir.
Le temps me glisse entre les doigts en ces jours où la nuit gagne du
terrain. La douleur à la jambe ne me dérange presque plus mais je ne saurais
dire si je m’y suis habituée où si elle disparait. Je me suis connectée comme
d’habitude à la terre mère, au ciel, à la source mais j'ai du mal à capter les
signes. Je sens une grande nervosité intérieure, un surplus d’énergie dont je
ne sais que faire.
Le « programme » du jour reste le même, observer sans juger,
juste pour voir, ressentir, savoir de l’intérieur. Apprendre à écouter mon
corps et comprendre ses besoins sans trop faire intervenir le mental, juste
apprendre à entendre vraiment, à décrypter son langage. Voyons quels messages
le « hasard » m’envoie par l’intermédiaire des êtres de lumière que
canalise Monique Mathieu. http://ducielalaterre.org/clefs.php
Clef 746
Pour aller bien dans votre corps, que faut-il faire ? Il faut
simplement vous poser, accepter ! Lorsque vous n’êtes pas bien, cela vous
perturbe, et au lieu de solutionner votre problème, votre impatience ou votre
agacement, l’aggravent.
Essayez simplement de vous poser et de vous dire : « cela vient de ma
transformation ! A cet instant j’ai un petit désagrément, mais tout à
l’heure il sera terminé, parce que mes corps subtils, l’Être de Lumière que je
suis et mon âme veillent afin que mon corps de matière fonctionne parfaitement
bien ».
C’est ce que je me dis de plus en plus ! De toute façon pour ce qui
concerne les problèmes physiques, il y a trop de changements pour y voir clair.
Je continue de faire confiance à l’intelligence du corps physique, à sa
capacité de se régénérer, de trouver l’équilibre et l’harmonie. La seule chose
utile, pour le moment, c’est d’amplifier la confiance en soi, en la vie et
accueillir ce qui se manifeste. Ce n’est pas très réjouissant mais comme j’ai
déjà constaté que la guérison est précédée d’une sorte de trouble qui doit
correspondre au besoin d’ajustement intérieur, je ne m’inquiète pas.
Clef 706
Ce qui vous freine parfois pour exprimer l’Amour, c’est soit votre
timidité, soit votre manque de confiance, soit votre difficulté à l’exprimer.
Alors chaque fois que vous pouvez le faire, manifestez l’Amour, cette vibration
tellement importante. Que cette vibration passe dans votre regard, dans vos
gestes, dans vos paroles si vous le pouvez, dans ce qui émane de vous. L’Amour
se cultive, l’Amour grandit. Plus vous l’appellerez à vous, plus il se
manifestera et plus votre Je Suis prendra possession de tout votre être, de
toute votre vie, et se manifestera en permanence.
Je confirme bien qu’en ce moment je n’arrive plus trop à ressentir le
contact. Je n’ai pas de doute ou encore l’impression d’être abandonnée, comme
j’ai pu le vivre avant. Je me contente d’être en mode réceptif enfin comme ma
tentative de retrouver la joie par la musique a échouée, je finis par me dire
que l’appel au silence de tout à l’heure est suggéré par la source. C’est sûr
que le mental n’aime pas ça et je l’ai suivi par habitude, par automatisme.
J’aurais dû repérer une de ses stratégies, la fuite, d’autant plus que c’est
celle que j’ai toujours adoptée. C’est déjà bien d’en être consciente mais
maintenant, il s’agit de ne pas exercer encore de contrôle, de ne pas se
reprocher d’avoir agit par automatisme. Il ne faut pas rêver, on ne casse pas
les vieilles habitudes en une fois.
Poursuivre la lecture ici : http://lydiouze.blogspot.fr/2014/12/les-fruits-de-la-patience-de-la-foi.html
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