jeudi 4 décembre 2014

Les fruits de la patience, de la foi



Les premières gelées sont arrivées annonçant l’hiver. Un temps de repos pour la terre, la nature qui appelle l’humain à se poser, se centrer, se dorloter, se calmer, se blottir en son cœur sacré. Un temps pour faire le bilan, pour tirer le meilleur des expériences passées, pour intégrer l’acceptation de ce qui est et en apprécier les effets bénéfiques. 

Quand on cultive un jardin, on comprend l’importance de ce temps de repos qui prépare la terre à recevoir la semence. Les basses températures éliminent les parasites et le végétal sommeille. Chaque plante se laisse dépouiller de ses apparats pour faire place à la nouveauté. La planète nous appelle à faire confiance à la source pour s’abandonner en son sein et tout comme elle, laisser aller nos créations de l’année passée.

L’invitation à faire silence n’a pas été entendue et j’ai essayé de monter mon taux vibratoire en écoutant de la musique pour trouver l’élan mais ça n’a pas fonctionné. J’ai tapoté sur les touches du clavier synthétiseur sans réussir à entrer dans le flot. J’ai l’impression que plus grand-chose ne me fait envie en ce moment. 
Le fait de lâcher les croyances, me transforme et les repères sont brouillés, ce que j’aimais faire avant, ne semble plus trop m’attirer. Je me sens paumée, ou plutôt comme dans une pièce vide que je devrais meubler sans avoir aucune idée de ce que je vais y mettre. Après tout pourquoi ne pas profiter de cet espace libre et appeler la source à le remplir.


Le temps me glisse entre les doigts en ces jours où la nuit gagne du terrain. La douleur à la jambe ne me dérange presque plus mais je ne saurais dire si je m’y suis habituée où si elle disparait. Je me suis connectée comme d’habitude à la terre mère, au ciel, à la source mais j'ai du mal à capter les signes. Je sens une grande nervosité intérieure, un surplus d’énergie dont je ne sais que faire.
Le « programme » du jour reste le même, observer sans juger, juste pour voir, ressentir, savoir de l’intérieur. Apprendre à écouter mon corps et comprendre ses besoins sans trop faire intervenir le mental, juste apprendre à entendre vraiment, à décrypter son langage. Voyons quels messages le « hasard » m’envoie par l’intermédiaire des êtres de lumière que canalise Monique Mathieu.  http://ducielalaterre.org/clefs.php

Clef 746

Pour aller bien dans votre corps, que faut-il faire ? Il faut simplement vous poser, accepter ! Lorsque vous n’êtes pas bien, cela vous perturbe, et au lieu de solutionner votre problème, votre impatience ou votre agacement, l’aggravent. 

Essayez simplement de vous poser et de vous dire : « cela vient de ma transformation ! A cet instant j’ai un petit désagrément, mais tout à l’heure il sera terminé, parce que mes corps subtils, l’Être de Lumière que je suis et mon âme veillent afin que mon corps de matière fonctionne parfaitement bien ».  

C’est ce que je me dis de plus en plus ! De toute façon pour ce qui concerne les problèmes physiques, il y a trop de changements pour y voir clair. Je continue de faire confiance à l’intelligence du corps physique, à sa capacité de se régénérer, de trouver l’équilibre et l’harmonie. La seule chose utile, pour le moment, c’est d’amplifier la confiance en soi, en la vie et accueillir ce qui se manifeste. Ce n’est pas très réjouissant mais comme j’ai déjà constaté que la guérison est précédée d’une sorte de trouble qui doit correspondre au besoin d’ajustement intérieur, je ne m’inquiète pas.

Clef 706

Ce qui vous freine parfois pour exprimer l’Amour, c’est soit votre timidité, soit votre manque de confiance, soit votre difficulté à l’exprimer. Alors chaque fois que vous pouvez le faire, manifestez l’Amour, cette vibration tellement importante. Que cette vibration passe dans votre regard, dans vos gestes, dans vos paroles si vous le pouvez, dans ce qui émane de vous. L’Amour se cultive, l’Amour grandit. Plus vous l’appellerez à vous, plus il se manifestera et plus votre Je Suis prendra possession de tout votre être, de toute votre vie, et se manifestera en permanence.

Je confirme bien qu’en ce moment je n’arrive plus trop à ressentir le contact. Je n’ai pas de doute ou encore l’impression d’être abandonnée, comme j’ai pu le vivre avant. Je me contente d’être en mode réceptif enfin comme ma tentative de retrouver la joie par la musique a échouée, je finis par me dire que l’appel au silence de tout à l’heure est suggéré par la source. C’est sûr que le mental n’aime pas ça et je l’ai suivi par habitude, par automatisme. J’aurais dû repérer une de ses stratégies, la fuite, d’autant plus que c’est celle que j’ai toujours adoptée. C’est déjà bien d’en être consciente mais maintenant, il s’agit de ne pas exercer encore de contrôle, de ne pas se reprocher d’avoir agit par automatisme. Il ne faut pas rêver, on ne casse pas les vieilles habitudes en une fois.

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