Transmis par Joeliah le 22 - juillet - 2017
Alexandre Jollien pratique la douceur. Il est un
homme heureux, philosophe, écrivain, autiste de naissance et grand spirituel
connecté à son âme.
À l’heure des textos, des e-mails, des
licenciements économiques, dans une société oppressante, je souhaite faire
l’éloge de la vertu de douceur.
Quand la concurrence sévit, lorsqu’un climat de compétition règne, comment ne pas sombrer dans la brutalité, l’agressivité ou l’indifférence ? Et très concrètement, comment ne pas surréagir à ce courrier un peu froid ?
Comment rester libre devant l’autre sans pour autant se réfugier à l’abri de soi, bien au chaud? Loin de la niaiserie, la douceur constitue à mes yeux la véritable force de l’homme.
Ce qui fait dire à Spinoza que le sage agit avec humanité et douceur. Être doux avec soi, oser une bienveillance, exiger le meilleur avec tendresse relève d’une ascèse et cela me plaît.
Les coups de la vie et les déceptions me poussent souvent, à rêver d’une
insensibilité et, risquons le mot, d’une froideur qui en imposeraient et me
protégeraient durablement des blessures qui naissent inévitablement d’une
rencontre authentique.
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