Le secret de cette empreinte biologique serait niché au cœur
de nos cellules, là où les effets du stress perturbent l’organisme en
s’attaquant à l’ADN.
Ce pouvoir étrange de l’esprit sur le corps, la biologiste australo-américaine
Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à
l’université de Californie, l’ont montré en 2004 en comparant l’ADN de mères
d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave
et chronique, comme l’autisme ou un handicap moteur et cérébral.
Eh bien, chez ces dernières, soumises au stress
psychologique chronique, l’ADN présente des signes de vieillissement précoce…
Comme s’il était « rongé » par l’angoisse.
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