Inelia Benz
La mort est douloureuse pour ceux qui restent.
Quelqu’un qui affronte la mort peut éprouver des sentiments très
différents, allant de la terreur extrême à l’extase. Quoi qu’il en soit,
nous » sommes le témoin » du fait que son état va bientôt se terminer.
Mais, au final, nous ressentons la mort comme une perte immense et
douloureuse.
La souffrance de cette perte peut être si grande qu’il nous faut parfois des années pour la surmonter.
Souvent, et particulièrement avec ceux qui nous sont très proches,
nous ressentons un sentiment de continuité ; nous sommes capables de
sentir l’énergie de la personne autour de nous, même une fois que son
corps n’est plus. Mais ce n’est plus pareil. Nous ne pouvons plus les
toucher, les entendre, partager avec eux, les serrer dans nos bras ou
les embrasser. Toutes leurs affaires, ce qu’ils possédaient est
maintenant laissé derrière et n’a plus aucun sens, à l’exception
peut-être de leur énergie résiduelle.
La mort représente une telle perte dans notre société que nous n’en
parlons pas, nous ne la regardons pas, nous n’avons même pas la
possibilité de la transformer avec l’aide d’amis ou de parents car ils
sont également trop occupés à réprimer la souffrance qu’ils ressentent
eux-mêmes face à cette perte.
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