par Aigle Bleu
Un des plus grands problèmes qu’éprouvent ceux qui commencent à devenir conscients ou qui l’ont toujours été, c’est un découragement et une dépression particulière devant l’absurdité de notre monde et les brimades perpétuelles qu’elle inflige à notre souveraineté spirituelle et physique. Bien des êtres en ont contracté une forme de déconnexion et une difficulté à s’incarner pleinement dans l’ici maintenant. Certains éprouvent un désir persistant de ne plus être ici et d’autres ne sentent plus de lien avec la terre. Il est important de savoir comment se « grounder », s’ancrer dans la terre, s’incarner pleinement dans l’ici maintenant. Ainsi, en réponse à vos demandes voici quelques pistes.
Il est important de laisser une place à cette activité particulière qui s’appelle communier avec la terre mère. La terre mère ne parle ni le français, ni l’anglais ni l’allemand, ni aucune autre langue prononcée par des gorges humaines, mais elle a néanmoins une voix, une parole qui est le reflet de sa grande conscience et de son grand amour pour les êtres humains. Les vérités qu’elle exprime se trouvent dans l’observation de la nature et dans des activités d’harmonisation. L’activité d’harmonisation la plus importante est de cultiver son jardin.
Il est aussi une autre manière de communier avec la terre mère. Cela se vit au travers de la danse et du battement du tambour. Le battement régulier et stable des tambours des Premières Nations qui battent comme le dit la tradition, « le pouls du cœur de la terre », est notre guide[1]. Les danses qui accompagnent ces battements stables, réguliers et égaux sont souvent des danses lentes où les pieds quittent à peine le sol. Ce mouvement permet à l’être d’ancrer profondément dans ses pieds, ses jambes et son corps la connexion avec la terre. En laissant ses pieds se mouvoir proche de la terre, guider par le son du tambour, l’être humain se met en communion avec elle. Ces danses, ce n’est pas une coïncidence, sont toujours réalisées en cercle, souvent autour d’un feu. De cette manière nous pouvons ressentir directement le lien entre notre conscience et la conscience de la Terre Mère. Dans cette communion se révèlent beaucoup de choses qui ne peuvent être exprimées en mots, mais qui sont essentielles à l’intégration de cette relation qui est l’une des plus importantes que nous puissions connaître.
Une autre activité simple et facile à réaliser pour s’harmoniser avec la terre consiste à marcher nus pieds tôt le matin en ayant des pensées heureuses, soit autour de notre domaine familial si possible ou autrement dans un lieu naturel. Le contact des pieds avec la terre permet au corps de libérer beaucoup d’énergies discordantes. Les innombrables pollutions électromagnétiques auxquelles nous sommes soumis aujourd’hui sont « grounder », ancrés, annulés dans cette prise de terre. Le corps élimine également beaucoup de toxines par les pieds le matin. Pour ceux qui ont des potagers, c’est une excellente manière d’informer nos légumes, fruits et herbes médicinales de nos besoins. Les plantes veulent s’adapter à nos besoins, mais sans informations elles ne savent pas ce qu’il nous faut. Il y a plusieurs manières de leur communiquer ces informations et marcher pieds nus, près d’eux, tôt le matin, en est une. Les pieds en contact direct avec le sol harmonisent tous les systèmes du corps et tout particulièrement le système digestif. Cela favorise une attitude détendue, ouverte, en symbiose avec le monde. Donc, la pensée de l’Homme s’en trouve harmonisée et accordée à la réalité. En ayant de bonnes pensées joyeuses et heureuses, vous augmentez votre énergie vitale et par résonance harmonique, l’ensemble des énergies telluriques. Cette activité produit encore d’autres bienfaits, mais pour les besoins de notre harmonisation avec la terre ceux décrits ici sont les plus importants.
Source: http://www.aiglebleu.net/
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