La pratique de la méditation, si elle n’est pas
universelle, a certainement été toujours largement répandue. Les chasseurs
tribaux guettant le gibier, comme les méditants, demeuraient physiquement
immobiles et mentalement concentrés. Les chamanes de ces sociétés tribales
méditaient de même dans la solitude lors de leur quête de la vision des esprits.
Même à l’aube du bouddhisme existait une très grande diversité de pratiques
méditatives. Mais toutes étaient fixées sur un même but : se libérer du
samsara, la ronde sans fin des renaissances.
Tout comme les sages des Upanishad hindoues qui
s’efforçaient d’identifier leur âme personnelle à l’âme universelle, les
bouddhistes recherchaient l’absolu. Cependant, l’absolu bouddhiste n’était pas
une absorption dans l’âme universelle, mais l’atteinte du nirvana, une
condition intérieur du non-soi ultime. La meilleur façon d‘atteindre cet
état consistait à devenir moine, ce qui facilitait l’atteinte de la perfection
morale. Non seulement les émotions de colère, de haine et de désir sexuel
étaient considérées comme corruptrices, mais la vie émotionnelle elle-même pouvait
troubler le processus méditatif.
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