Mémoires cellulaires et suridentification
Par le Collectif Ashtar
Reçu le 17 mars 2012 par Simon Leclerc
Reçu le 17 mars 2012 par Simon Leclerc
Salutations à vous, chers enfants de la Terre.
Nous sommes ravis de nous présenter de nouveau à vos côtés et d’apporter un autre volet à nos enseignements sur le sens de la vie d’un Être incarné en processus d’éveil (ou du réveil).
Votre corps physique est une représentation holographique de l’Univers. Tout ce qui a le potentiel de s’inscrire dans l’Univers a aussi le potentiel de s’inscrire dans votre corps physique. Toute expérience vécue dans l’Univers permet à «la somme de Tout ce qui est» d’évoluer, à l’image d’un immense corps céleste qui croît au rythme de chacune de ses particules.
L’Univers ne connaît pas le jugement. Tout ce qu’il emmagasine est accepté comme une expérience qui fait évoluer l’ensemble. Mais dans la dimension incarnée, la situation est vécue différemment, car la conscience humaine évalue les expériences vécues dans une vision dualiste, selon des références de bien et de mal. Ce qui est «bien» est accepté par la conscience, et ce qui est «mal» est rejeté. C’est dans ce contexte que le corps physique agit comme un entreposeur de données, une sorte d’arrière-boutique qui «stocke» les expériences rejetées par la conscience en attendant qu’elle vienne les récupérer. Vous nommez cela des mémoires cellulaires.
Les données emmagasinées
En fait, ces mémoires sont des données emmagasinées dans les cellules de votre corps physique. Le but de ce «stockage» est d’entreposer les expériences vécues jusqu’à ce que la conscience les accepte comme faisant partie de l’aventure humaine. À ce moment, les mémoires viennent construire le champ aurique global de l’Être, au lieu de s’accrocher aux cellules et de les alourdir. L’expérience vécue sert alors l’évolution de l’Âme, parce qu’elle est acceptée. À l’inverse, les «données» non récupérées restent stockées dans le corps physique et agissent sur l’Être comme des poids qu’ils portent.
L’évolution dans l’incarnation implique qu’un jour ou l’autre, tout Être humain devienne conscient de ce qu’il est, conscient de ce qu’il porte comme vécu et comme expériences. Mais plus un Être résiste à ces prises de conscience - toujours parce qu’il aura jugé certaines expériences vécues dans le passé - plus il aura de la difficulté à s’alléger. Car inconsciemment, l’Être créera des situations qui éveilleront extérieurement les mémoires qu’il porte intérieurement. Si l’Être accepte de les regarder et de les accueillir, il allègera sa vie. Mais s’il résiste et entretient une forme de déni, il aura l’impression que la vie s’acharne sur lui, alors qu’en vérité, il est accompagné à se dégager des poids qu’il transporte depuis un long moment.
Chaque Être humain porte en lui un Univers tout entier. Tous les Êtres que vous rencontrez vous présentent leur propre Univers avec lequel vous êtes en relation. Ce sont des Univers complets qui s’offrent les uns aux autres. Ces Univers sont composés d’éléments conscients et inconscients qui s’influencent mutuellement pour permettre à chaque Être d’acquérir davantage de sagesse. Et l’Être évolue en fonction de ce qu’il acceptera d’accueillir en lui comme expérience.
Les sensations ressenties
Lorsque vous ressentez la peur dans le corps physique, il est important de comprendre d’abord que ce n’est pas votre essence qui la ressent. En d’autres termes, vous n’êtes pas cette peur, ce sont vos mémoires qui s’expriment. Les mémoires sont importantes, certes, et nous ne sommes pas à les banaliser. Seulement, vous n’êtes pas vos mémoires. Elles habitent en vous, mais elles ne sont pas vous. D’entrée de jeu, voilà une invitation à poser un double regard sur vous, afin de relativiser les sensations ressenties dans l’incarnation. Car la peur est probablement l’émotion qui crée le plus de freins chez les Êtres humains. Souvent, vous êtes si identifiés à elle que vous finissez par vous imaginer que tant que vous aurez peur, vous ne pourrez plus avancer. Voilà que la peur vient occuper tout l’espace. Vous n’êtes pas votre peur et vous n’êtes pas vos mémoires. Vous cohabitez avec elles.
Lorsque vous êtes trop identifié aux mémoires, vos gestes deviennent teintés par celles-ci. Mais en vérité, il y a des gestes qui sont inspirés par l’Âme, et il y a les mémoires. Ces éléments sont différents. Mais les mémoires qui ne sont pas comprises comme tel vont souvent influencer l’Être à poser des gestes réactifs pour se protéger et se refermer. Ces gestes seront posés en fonction des mémoires. L’Être voudra alors compenser la présence des mémoires en réagissant aux éléments qui les auront réveillées. Voilà qu’il y aura réaction, et non pulsion ou attraction. Cette réaction n’est pas porteuse de vie, car elle est stimulée par une émotion qui est générée par une mémoire cellulaire. Et c’est là que l’Être est invité à rencontrer sa mémoire, tout en comprenant qu’il n’est pas sa mémoire.
Avec ou sans vous
Il est fondamental que vous vous dissociiez des mémoires en vous, non pas pour les banaliser, mais pour comprendre qu’elles existent avec ou sans vous. Elles sont autonomes pour ainsi dire. Elles cherchent votre lumière certes, un peu comme des adolescents qui veulent être libres, mais qui ont besoin d’encadrement. Les mémoires sont comme des adolescents. Elles sont autonomes, et en même temps, elles cherchent à être encadrées par l’Être d’amour que vous êtes. Et l’Être d’amour comprend qu’il doit laisser ces mémoires s’exprimer, tout comme vous permettez à un adolescent d’être un adolescent. Vous ne jugez pas ses maladresses ou ses écarts de conduite, mais vous balisez son chemin. Vous comprenez que ses écarts sont temporaires. Ils lui permettent de se définir et de comprendre ses limites. Et voilà qu’à un moment, il devient mature.
Et voilà qu’à un moment, les mémoires redeviennent lumière. Elles ne vont pas s’évacuer, mais elles n’auront plus d’impact, elles seront recadrées pour ainsi dire. Vos mémoires ne sont pas vous, même si dans l’incarnation, elles sont un aspect de vous.
Prolongement des corps subtils
Lorsque nous disons «qu’elles ne sont pas vous, mais un aspect de vous», nous ne sommes pas à jouer sur les mots. Nous soulignons le fait qu’elles existent, tout comme votre main existe comme une partie de vous. Mais elle a son propre système nerveux, ses éléments de sensibilité, et en même temps, vous n’êtes pas votre main. Votre main est un prolongement des corps subtils et des corps énergétiques, qui ultimement sont un prolongement de l’Être véritable que vous êtes. Vous êtes donc représenté physiquement par un enchevêtrement de «prolongements de vous-même». Mais de prendre ces éléments et d’en faire votre essence est une incompréhension de l’Être véritable que vous êtes.
Il y a donc un intérêt à mettre en perspective différents éléments de votre vie, non pas pour les banaliser, mais pour comprendre que même s’ils vous influencent, vous n’êtes pas cela. Vous l’êtes dans l’incarnation et vous ne pouvez vous en dissocier de façon nonchalante. Mais apprendre à vous désidentifier de cela est un processus qui vous conduit directement vers la maîtrise.
Être davantage humain
Une invitation à ce qu’il y ait moins d’identification à la dimension humaine vous amène à être encore plus humain. Vous nous direz qu’il y a un paradoxe ici, mais pour nous, ce n’en est pas un. Car pourquoi est-ce que les humains sont si affectés par les ombres? C’est d’abord parce qu’ils portent beaucoup de dénis, car ils craignent d’être envahis par elles. Donc les ombres qu’ils ne veulent pas observer les affectent encore plus intensément, parce qu’elles sont niées [voir Le double déni]. En parallèle, ce qui affecte tout autant les humains est que lorsqu’ils finissent par accepter d’observer leurs ombres, ils sont si identifiés à elles qu’ils ont l’impression maintenant qu’ils sont démasqués, qu’ils ne sont «qu’une ombre sur deux pattes». Cela crée beaucoup de lourdeur chez les humains. Et alors, un humain plus lourd ne peut véritablement remplir son rôle d’humain.
Un humain est un Être qui vit des émotions, des expériences et qui apprend de son vécu. Un Être blessé qui continu de revivre ses blessures est toujours un humain, mais vous comprendrez qu’il est un humain qui ne vit pas l’expérience d’être un humain. Il est un humain qui revit ses blessures de façon récurrente, il les répète et les répète. Certains humains passent 10 ou 15 années, 15 vies à répéter des mémoires et des thématiques qu’ils n’arrivent pas à dégager de leur énergie. Soit ils ne veulent pas les contempler, ou soit ils se sentent coupables de les avoir vécues. Donc plus un Être apprend à se désidentifier de son incarnation, plus il apprend à développer un regard amoureux sur ce qu’il est, et plus il apprend à être un humain équilibré.
L’identité véritable
Il est si fondamental que l’Être apprenne à reconnaître qu’il vibre à une dimension supérieure, tout en comprenant qu’il est aussi en processus d’expérimentation sur Terre. Il n’est pas un corps physique, il est une Âme-Esprit venue vivre un passage sur Terre. C’est cela la désidentification qui permet d’être encore plus humain, de vivre plus intensément sa vie humaine, sans pour autant «mordre» à chaque contraction. L’Être divin, beaucoup plus fluide, suit le courant de la vie sans résister, et apprend à redevenir l’Être de lumière qu’il est dans la dimension incarnée. Mais celle-ci n’est plus son identité, elle devient un véhicule qui transporte son duo Âme-Esprit aux quatre vents, sur Terre et dans les plans subtils.
Plus un Être habite son corps, vous l’aurez compris, plus son Esprit est libre. Plus un Être veut avoir un Esprit libre pour éviter d’habiter son corps, plus il est contracté et prisonnier de l’incarnation. C’est un concept simple et fort mal compris chez les Êtres humains.
Vos chaussures
Nous l’avons dit, votre corps physique se présente comme la partie visible de tout un ensemble de corps qui s’influencent mutuellement. Souvenez-vous que vous n’êtes pas votre corps physique, tout comme vous n’êtes pas vos chaussures. Vous entrez dans vos chaussures le matin et vous les retirez le soir. Vous en faites autant avec le corps physique. Vous le quittez le soir, et vous le pénétrez de nouveau le matin.
La conscience continue de vivre avec ou sans corps, cela n’a aucune importance. Seulement, puisque vous êtes incarné en ce moment, vous êtes invité à l’assumer totalement, à être en paix avec ce choix de votre Âme. Comprenez que maintenant que vous y êtes, l’invitation est d’aimer et de stimuler votre vie humaine à partir de votre lumière, et non d’utiliser votre vie pour évaluer votre lumière. Voilà une nuance fondamentale à intégrer, chers amis humains.
Souvenez-vous que votre Âme est identique aux Êtres que vous admirez. Ce qui vous stimule chez les autres existe nécessairement déjà en vous. La différence entre vous et eux est la quantité de vous-même que vous avez intégré dans votre corps physique. L’essence est la même, mais le parcours d’intégration est différent. Comprendre cela vous amène à comprendre que vous êtes souvent trop identifié à la dimension incarnée, ce qui vous amène à évaluer votre Être en fonction d’elle, alors que l’invitation est plutôt d’éclairer inconditionnellement votre vie humaine à partir de votre lumière.
Être spirituel
Beaucoup d’humains imaginent qu’un Être spirituel est un Être déconnecté de la réalité terrestre. Ils se disent que pour être humain, il faut se déconnecter de la spiritualité et que pour être spirituel, il faut se déconnecter de l’humain. En vérité, ces deux réalités ne sont jamais complètes si elles restent séparées. Concrètement, l’Être spirituel qui se sépare de l’humain dans l’incarnation n’est pas plus spirituel que l’Être humain qui se sépare de sa spiritualité. Ni un ni l’autre n’est en contact avec la vérité de son essence.
Être en contact avec soi et être spirituel ne sont pas synonymes, ce sont deux expériences distinctes. Être spirituel sur Terre est associé aux connaissances reliées à l’existence d’un monde parallèle, d’un monde invisible, et d’un lien qui existe entre ce monde et la dimension visible.
Maintenant, être un spiritualiste engagé et impliqué concrètement dans sa vie revient à faire en sorte que ce lien entre le visible et l’invisible soit une source de dynamisation pour l’Être incarné, un moyen de créer sa vie de façon épanouie et épanouissante pour les autres.
Pour nous, la véritable spiritualité est associée à l’Être qui est en mesure de faire des liens entre sa vie humaine et sa vie spirituelle, sans jamais les séparer: «voilà, maintenant je suis humain, et ce soir, lorsque je rentrerai à la maison, je redeviendrai spirituel, ou lorsque je serai en méditation, ou lorsque je serai avec cet Être qui me parle de spiritualité, etc.». Tout cela n’a pas à être séparé de l’humain.
Le rythme vibratoire
Vous aurez compris que nous parlons ici de différences au niveau du rythme vibratoire. Ce n’est pas l’état d’humain qui crée la séparation, mais la densité de son rythme vibratoire. Celle-ci rend les deux réalités incompatibles. Et il est juste d’observer que si un Être est contracté, dans la concurrence, la compétition, la comparaison, l’avarisme, l’envie d’accumuler, le manque, la peur du manque, la peur, tous ces éléments créent une densification de son rythme vibratoire. Et en densifiant ce rythme, l’Être a plus de difficulté à se connecter avec les mondes invisibles. Il aura alors l’impression que pour se connecter avec l’invisible, il doit se séparer de ce qui le rend lourd. Et c’est pour cela qu’il aura l’impression qu’il ne peut plus être humain s’il veut être spirituel. Mais en vérité, toute la spiritualité et toute la lumière des Univers n’ont pour but que d’éclairer la vie pour l’aider à évoluer, et non d’éveiller la comparaison.
Lorsqu’une pièce est dans la pénombre, elle ne se juge pas d’être dans la noirceur. Elle accueille la lumière lorsqu’elle se présente et voilà qu’alors, elle redevient lumière. L’ombre, c’est l’absence de lumière, et la lumière est associée à la conscience. Donc plus vous êtes conscient d’un élément, plus vous l’éclairez et plus il devient lumière. Plus il devient lumière, plus son rythme vibratoire s’élève, et plus vous le rapprochez du rythme de la connaissance pure, du rythme de ce qui est invisible. Ainsi, l’invisible devient visible.
La séparation
Tout ce parcours de souffrance débute par une sensation de séparation et une blessure reliée au fait de ne pas ressentir le soutien universel. Beaucoup d’Êtres se sentent seuls, largués pour ainsi dire sur cette planète isolée. C’est une mémoire intense qui est très présente chez les humains. Elle crée dans l’invisible une envie de fuir l’incarnation. Mais en tant qu’humain, vous pouvez accéder aux plans spirituels sans quitter la matière. Vous n’avez pas à «éteindre l’interrupteur» pour y arriver, vous pouvez au contraire choisir d’être encore plus humain. Car plus vous êtes humain, plus vos antennes se déploient.
En vérité, nous disons: «plus vous êtes un humain joyeux», car nous ne parlons pas d’un humain dans la souffrance et dans la lourdeur. Ces états ne sont pas porteurs de la légèreté requise pour augmenter votre rythme vibratoire. Mais il ne faut pas non plus nier la souffrance et la lourdeur ressentie pour se réfugier dans la joie. La joie n’est pas un refuge, c’est un état d’être. Plus elle se met en place de façon intense et sincère, plus la conscience s’élève, et plus vous vous souvenez que vous êtes un Être spirituel venu vivre une expérience terrestre.
Vous n’êtes pas un Être humain qui tente de devenir un Dieu, vous êtes un Dieu qui a choisi de réduire son rythme vibratoire pour pénétrer la matière. Une fois dans la matière, si vous avez oublié que vous étiez un Dieu, cela ne fait pas de vous un plus petit Dieu. Cela fait simplement de vous un Dieu qui a oublié. Mais l’oubli n’est pas un état permanent, c’est un état qui stimule l’envie de se réveiller.
L’énergie du Nouveau Monde
Si nous vous avons parlé des mémoires en ce jour, c’est parce que le rythme vibratoire associé à l’énergie du Nouveau Monde bouscule de plus en plus les cellules mémorielles de vos corps physiques pour les accompagner à libérer ce qu’elles ont emmagasiné dans l’incarnation. Plus vous accepterez ce processus, plus il sera facile de le traverser.
Plus vous entrerez dans l’énergie du Nouveau Monde, plus vous deviendrez conscient des ponts qui existent entre l’humain et le divin. Au fur et à mesure que vous intégrerez les concepts de la nouvelle énergie, la clarté sera de plus en plus au rendez-vous. L’évolution est un parcours, et non une destination. Appréciez chacune des étapes qui vous sont présentées. Mises ensemble, elles participent à créer l’Être d’amour et de lumière que vous êtes.
Nous vous remercions de votre présence amoureuse en ce jour. Nous vous saluons et allons maintenant compléter ce message.
Salutations à vous
Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle
Nous sommes ravis de nous présenter de nouveau à vos côtés et d’apporter un autre volet à nos enseignements sur le sens de la vie d’un Être incarné en processus d’éveil (ou du réveil).
Votre corps physique est une représentation holographique de l’Univers. Tout ce qui a le potentiel de s’inscrire dans l’Univers a aussi le potentiel de s’inscrire dans votre corps physique. Toute expérience vécue dans l’Univers permet à «la somme de Tout ce qui est» d’évoluer, à l’image d’un immense corps céleste qui croît au rythme de chacune de ses particules.
L’Univers ne connaît pas le jugement. Tout ce qu’il emmagasine est accepté comme une expérience qui fait évoluer l’ensemble. Mais dans la dimension incarnée, la situation est vécue différemment, car la conscience humaine évalue les expériences vécues dans une vision dualiste, selon des références de bien et de mal. Ce qui est «bien» est accepté par la conscience, et ce qui est «mal» est rejeté. C’est dans ce contexte que le corps physique agit comme un entreposeur de données, une sorte d’arrière-boutique qui «stocke» les expériences rejetées par la conscience en attendant qu’elle vienne les récupérer. Vous nommez cela des mémoires cellulaires.
Les données emmagasinées
En fait, ces mémoires sont des données emmagasinées dans les cellules de votre corps physique. Le but de ce «stockage» est d’entreposer les expériences vécues jusqu’à ce que la conscience les accepte comme faisant partie de l’aventure humaine. À ce moment, les mémoires viennent construire le champ aurique global de l’Être, au lieu de s’accrocher aux cellules et de les alourdir. L’expérience vécue sert alors l’évolution de l’Âme, parce qu’elle est acceptée. À l’inverse, les «données» non récupérées restent stockées dans le corps physique et agissent sur l’Être comme des poids qu’ils portent.
L’évolution dans l’incarnation implique qu’un jour ou l’autre, tout Être humain devienne conscient de ce qu’il est, conscient de ce qu’il porte comme vécu et comme expériences. Mais plus un Être résiste à ces prises de conscience - toujours parce qu’il aura jugé certaines expériences vécues dans le passé - plus il aura de la difficulté à s’alléger. Car inconsciemment, l’Être créera des situations qui éveilleront extérieurement les mémoires qu’il porte intérieurement. Si l’Être accepte de les regarder et de les accueillir, il allègera sa vie. Mais s’il résiste et entretient une forme de déni, il aura l’impression que la vie s’acharne sur lui, alors qu’en vérité, il est accompagné à se dégager des poids qu’il transporte depuis un long moment.
Chaque Être humain porte en lui un Univers tout entier. Tous les Êtres que vous rencontrez vous présentent leur propre Univers avec lequel vous êtes en relation. Ce sont des Univers complets qui s’offrent les uns aux autres. Ces Univers sont composés d’éléments conscients et inconscients qui s’influencent mutuellement pour permettre à chaque Être d’acquérir davantage de sagesse. Et l’Être évolue en fonction de ce qu’il acceptera d’accueillir en lui comme expérience.
Les sensations ressenties
Lorsque vous ressentez la peur dans le corps physique, il est important de comprendre d’abord que ce n’est pas votre essence qui la ressent. En d’autres termes, vous n’êtes pas cette peur, ce sont vos mémoires qui s’expriment. Les mémoires sont importantes, certes, et nous ne sommes pas à les banaliser. Seulement, vous n’êtes pas vos mémoires. Elles habitent en vous, mais elles ne sont pas vous. D’entrée de jeu, voilà une invitation à poser un double regard sur vous, afin de relativiser les sensations ressenties dans l’incarnation. Car la peur est probablement l’émotion qui crée le plus de freins chez les Êtres humains. Souvent, vous êtes si identifiés à elle que vous finissez par vous imaginer que tant que vous aurez peur, vous ne pourrez plus avancer. Voilà que la peur vient occuper tout l’espace. Vous n’êtes pas votre peur et vous n’êtes pas vos mémoires. Vous cohabitez avec elles.
Lorsque vous êtes trop identifié aux mémoires, vos gestes deviennent teintés par celles-ci. Mais en vérité, il y a des gestes qui sont inspirés par l’Âme, et il y a les mémoires. Ces éléments sont différents. Mais les mémoires qui ne sont pas comprises comme tel vont souvent influencer l’Être à poser des gestes réactifs pour se protéger et se refermer. Ces gestes seront posés en fonction des mémoires. L’Être voudra alors compenser la présence des mémoires en réagissant aux éléments qui les auront réveillées. Voilà qu’il y aura réaction, et non pulsion ou attraction. Cette réaction n’est pas porteuse de vie, car elle est stimulée par une émotion qui est générée par une mémoire cellulaire. Et c’est là que l’Être est invité à rencontrer sa mémoire, tout en comprenant qu’il n’est pas sa mémoire.
Avec ou sans vous
Il est fondamental que vous vous dissociiez des mémoires en vous, non pas pour les banaliser, mais pour comprendre qu’elles existent avec ou sans vous. Elles sont autonomes pour ainsi dire. Elles cherchent votre lumière certes, un peu comme des adolescents qui veulent être libres, mais qui ont besoin d’encadrement. Les mémoires sont comme des adolescents. Elles sont autonomes, et en même temps, elles cherchent à être encadrées par l’Être d’amour que vous êtes. Et l’Être d’amour comprend qu’il doit laisser ces mémoires s’exprimer, tout comme vous permettez à un adolescent d’être un adolescent. Vous ne jugez pas ses maladresses ou ses écarts de conduite, mais vous balisez son chemin. Vous comprenez que ses écarts sont temporaires. Ils lui permettent de se définir et de comprendre ses limites. Et voilà qu’à un moment, il devient mature.
Et voilà qu’à un moment, les mémoires redeviennent lumière. Elles ne vont pas s’évacuer, mais elles n’auront plus d’impact, elles seront recadrées pour ainsi dire. Vos mémoires ne sont pas vous, même si dans l’incarnation, elles sont un aspect de vous.
Prolongement des corps subtils
Lorsque nous disons «qu’elles ne sont pas vous, mais un aspect de vous», nous ne sommes pas à jouer sur les mots. Nous soulignons le fait qu’elles existent, tout comme votre main existe comme une partie de vous. Mais elle a son propre système nerveux, ses éléments de sensibilité, et en même temps, vous n’êtes pas votre main. Votre main est un prolongement des corps subtils et des corps énergétiques, qui ultimement sont un prolongement de l’Être véritable que vous êtes. Vous êtes donc représenté physiquement par un enchevêtrement de «prolongements de vous-même». Mais de prendre ces éléments et d’en faire votre essence est une incompréhension de l’Être véritable que vous êtes.
Il y a donc un intérêt à mettre en perspective différents éléments de votre vie, non pas pour les banaliser, mais pour comprendre que même s’ils vous influencent, vous n’êtes pas cela. Vous l’êtes dans l’incarnation et vous ne pouvez vous en dissocier de façon nonchalante. Mais apprendre à vous désidentifier de cela est un processus qui vous conduit directement vers la maîtrise.
Être davantage humain
Une invitation à ce qu’il y ait moins d’identification à la dimension humaine vous amène à être encore plus humain. Vous nous direz qu’il y a un paradoxe ici, mais pour nous, ce n’en est pas un. Car pourquoi est-ce que les humains sont si affectés par les ombres? C’est d’abord parce qu’ils portent beaucoup de dénis, car ils craignent d’être envahis par elles. Donc les ombres qu’ils ne veulent pas observer les affectent encore plus intensément, parce qu’elles sont niées [voir Le double déni]. En parallèle, ce qui affecte tout autant les humains est que lorsqu’ils finissent par accepter d’observer leurs ombres, ils sont si identifiés à elles qu’ils ont l’impression maintenant qu’ils sont démasqués, qu’ils ne sont «qu’une ombre sur deux pattes». Cela crée beaucoup de lourdeur chez les humains. Et alors, un humain plus lourd ne peut véritablement remplir son rôle d’humain.
Un humain est un Être qui vit des émotions, des expériences et qui apprend de son vécu. Un Être blessé qui continu de revivre ses blessures est toujours un humain, mais vous comprendrez qu’il est un humain qui ne vit pas l’expérience d’être un humain. Il est un humain qui revit ses blessures de façon récurrente, il les répète et les répète. Certains humains passent 10 ou 15 années, 15 vies à répéter des mémoires et des thématiques qu’ils n’arrivent pas à dégager de leur énergie. Soit ils ne veulent pas les contempler, ou soit ils se sentent coupables de les avoir vécues. Donc plus un Être apprend à se désidentifier de son incarnation, plus il apprend à développer un regard amoureux sur ce qu’il est, et plus il apprend à être un humain équilibré.
L’identité véritable
Il est si fondamental que l’Être apprenne à reconnaître qu’il vibre à une dimension supérieure, tout en comprenant qu’il est aussi en processus d’expérimentation sur Terre. Il n’est pas un corps physique, il est une Âme-Esprit venue vivre un passage sur Terre. C’est cela la désidentification qui permet d’être encore plus humain, de vivre plus intensément sa vie humaine, sans pour autant «mordre» à chaque contraction. L’Être divin, beaucoup plus fluide, suit le courant de la vie sans résister, et apprend à redevenir l’Être de lumière qu’il est dans la dimension incarnée. Mais celle-ci n’est plus son identité, elle devient un véhicule qui transporte son duo Âme-Esprit aux quatre vents, sur Terre et dans les plans subtils.
Plus un Être habite son corps, vous l’aurez compris, plus son Esprit est libre. Plus un Être veut avoir un Esprit libre pour éviter d’habiter son corps, plus il est contracté et prisonnier de l’incarnation. C’est un concept simple et fort mal compris chez les Êtres humains.
Vos chaussures
Nous l’avons dit, votre corps physique se présente comme la partie visible de tout un ensemble de corps qui s’influencent mutuellement. Souvenez-vous que vous n’êtes pas votre corps physique, tout comme vous n’êtes pas vos chaussures. Vous entrez dans vos chaussures le matin et vous les retirez le soir. Vous en faites autant avec le corps physique. Vous le quittez le soir, et vous le pénétrez de nouveau le matin.
La conscience continue de vivre avec ou sans corps, cela n’a aucune importance. Seulement, puisque vous êtes incarné en ce moment, vous êtes invité à l’assumer totalement, à être en paix avec ce choix de votre Âme. Comprenez que maintenant que vous y êtes, l’invitation est d’aimer et de stimuler votre vie humaine à partir de votre lumière, et non d’utiliser votre vie pour évaluer votre lumière. Voilà une nuance fondamentale à intégrer, chers amis humains.
Souvenez-vous que votre Âme est identique aux Êtres que vous admirez. Ce qui vous stimule chez les autres existe nécessairement déjà en vous. La différence entre vous et eux est la quantité de vous-même que vous avez intégré dans votre corps physique. L’essence est la même, mais le parcours d’intégration est différent. Comprendre cela vous amène à comprendre que vous êtes souvent trop identifié à la dimension incarnée, ce qui vous amène à évaluer votre Être en fonction d’elle, alors que l’invitation est plutôt d’éclairer inconditionnellement votre vie humaine à partir de votre lumière.
Être spirituel
Beaucoup d’humains imaginent qu’un Être spirituel est un Être déconnecté de la réalité terrestre. Ils se disent que pour être humain, il faut se déconnecter de la spiritualité et que pour être spirituel, il faut se déconnecter de l’humain. En vérité, ces deux réalités ne sont jamais complètes si elles restent séparées. Concrètement, l’Être spirituel qui se sépare de l’humain dans l’incarnation n’est pas plus spirituel que l’Être humain qui se sépare de sa spiritualité. Ni un ni l’autre n’est en contact avec la vérité de son essence.
Être en contact avec soi et être spirituel ne sont pas synonymes, ce sont deux expériences distinctes. Être spirituel sur Terre est associé aux connaissances reliées à l’existence d’un monde parallèle, d’un monde invisible, et d’un lien qui existe entre ce monde et la dimension visible.
Maintenant, être un spiritualiste engagé et impliqué concrètement dans sa vie revient à faire en sorte que ce lien entre le visible et l’invisible soit une source de dynamisation pour l’Être incarné, un moyen de créer sa vie de façon épanouie et épanouissante pour les autres.
Pour nous, la véritable spiritualité est associée à l’Être qui est en mesure de faire des liens entre sa vie humaine et sa vie spirituelle, sans jamais les séparer: «voilà, maintenant je suis humain, et ce soir, lorsque je rentrerai à la maison, je redeviendrai spirituel, ou lorsque je serai en méditation, ou lorsque je serai avec cet Être qui me parle de spiritualité, etc.». Tout cela n’a pas à être séparé de l’humain.
Le rythme vibratoire
Vous aurez compris que nous parlons ici de différences au niveau du rythme vibratoire. Ce n’est pas l’état d’humain qui crée la séparation, mais la densité de son rythme vibratoire. Celle-ci rend les deux réalités incompatibles. Et il est juste d’observer que si un Être est contracté, dans la concurrence, la compétition, la comparaison, l’avarisme, l’envie d’accumuler, le manque, la peur du manque, la peur, tous ces éléments créent une densification de son rythme vibratoire. Et en densifiant ce rythme, l’Être a plus de difficulté à se connecter avec les mondes invisibles. Il aura alors l’impression que pour se connecter avec l’invisible, il doit se séparer de ce qui le rend lourd. Et c’est pour cela qu’il aura l’impression qu’il ne peut plus être humain s’il veut être spirituel. Mais en vérité, toute la spiritualité et toute la lumière des Univers n’ont pour but que d’éclairer la vie pour l’aider à évoluer, et non d’éveiller la comparaison.
Lorsqu’une pièce est dans la pénombre, elle ne se juge pas d’être dans la noirceur. Elle accueille la lumière lorsqu’elle se présente et voilà qu’alors, elle redevient lumière. L’ombre, c’est l’absence de lumière, et la lumière est associée à la conscience. Donc plus vous êtes conscient d’un élément, plus vous l’éclairez et plus il devient lumière. Plus il devient lumière, plus son rythme vibratoire s’élève, et plus vous le rapprochez du rythme de la connaissance pure, du rythme de ce qui est invisible. Ainsi, l’invisible devient visible.
La séparation
Tout ce parcours de souffrance débute par une sensation de séparation et une blessure reliée au fait de ne pas ressentir le soutien universel. Beaucoup d’Êtres se sentent seuls, largués pour ainsi dire sur cette planète isolée. C’est une mémoire intense qui est très présente chez les humains. Elle crée dans l’invisible une envie de fuir l’incarnation. Mais en tant qu’humain, vous pouvez accéder aux plans spirituels sans quitter la matière. Vous n’avez pas à «éteindre l’interrupteur» pour y arriver, vous pouvez au contraire choisir d’être encore plus humain. Car plus vous êtes humain, plus vos antennes se déploient.
En vérité, nous disons: «plus vous êtes un humain joyeux», car nous ne parlons pas d’un humain dans la souffrance et dans la lourdeur. Ces états ne sont pas porteurs de la légèreté requise pour augmenter votre rythme vibratoire. Mais il ne faut pas non plus nier la souffrance et la lourdeur ressentie pour se réfugier dans la joie. La joie n’est pas un refuge, c’est un état d’être. Plus elle se met en place de façon intense et sincère, plus la conscience s’élève, et plus vous vous souvenez que vous êtes un Être spirituel venu vivre une expérience terrestre.
Vous n’êtes pas un Être humain qui tente de devenir un Dieu, vous êtes un Dieu qui a choisi de réduire son rythme vibratoire pour pénétrer la matière. Une fois dans la matière, si vous avez oublié que vous étiez un Dieu, cela ne fait pas de vous un plus petit Dieu. Cela fait simplement de vous un Dieu qui a oublié. Mais l’oubli n’est pas un état permanent, c’est un état qui stimule l’envie de se réveiller.
L’énergie du Nouveau Monde
Si nous vous avons parlé des mémoires en ce jour, c’est parce que le rythme vibratoire associé à l’énergie du Nouveau Monde bouscule de plus en plus les cellules mémorielles de vos corps physiques pour les accompagner à libérer ce qu’elles ont emmagasiné dans l’incarnation. Plus vous accepterez ce processus, plus il sera facile de le traverser.
Plus vous entrerez dans l’énergie du Nouveau Monde, plus vous deviendrez conscient des ponts qui existent entre l’humain et le divin. Au fur et à mesure que vous intégrerez les concepts de la nouvelle énergie, la clarté sera de plus en plus au rendez-vous. L’évolution est un parcours, et non une destination. Appréciez chacune des étapes qui vous sont présentées. Mises ensemble, elles participent à créer l’Être d’amour et de lumière que vous êtes.
Nous vous remercions de votre présence amoureuse en ce jour. Nous vous saluons et allons maintenant compléter ce message.
Salutations à vous
Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle
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Reçu le 17 mars 2012, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com)
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